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Une journée comme les autres

Ce matin départ de Béziers pour le salon Coventis « Les affaires socialement responsables » au Corum à Montpellier.

Rendez-vous programmé à 11 heures avec Ariac la coopérative géniale que j’ai choisi il y a 1 an, pour démarrer ma nouvelle activité de coach professionnelle.

Départ de Béziers à 10 heures, zut je n’aurais pas le temps de faire le plein, oh çà devrait aller… cool, j’ai décidé d’être zen car Montpellier me stresse.

Arrivée à Montpellier, zen attitude, je vais me garer au Corum super il reste 153 places sur le panneau d’affichage avant le rond-point, bon Ok je suis déjà sur la réserve du plein, je reste zen, ça devrait le faire…

Entrée dans le parking, je me dis innocemment, il y a peut-être des places de réservées gratuites pour les exposants, j’appelle le monsieur du parking à l’interphone avant de prendre le ticket d’entrée, Super idée, sauf que c’est comme chez Mac Do , les interphones doivent être conçus pour que ce soit le plus inaudible possible, grrrrrrrr, je reste zen, ce monsieur n’y est pour rien, si nous sommes capables d’aller sur la lune et incapables de créer des outils performants pour l’utilisation journalière,

Je m’entraine depuis quelques années à être zen, mais là, je sens le stress qui pointe le bout de son nez… de son gros nez… de son énorme nez…

Bref, le monsieur de l’interphone décide de venir me voir, puisque la communication est incompréhensible et là….

  • Bonjour Monsieur, y a-t-il des places réservées pour les exposants ?

  • Bonjour Madame, non et tout est complet, voyez la dame à coté elle tourne depuis 10 mn et ne trouve pas de place

  • Ok, il y avait 153 places d’affichées disponibles avant le rond-point, et là vous me dites qu’il n’y en a plus ?

  • Oui, « ils ont » (les fameux ils) organisé 2 salons en même temps, alors forcément il n’y a plus de places

Moi, toujours aussi naïve :

  • Les clients vont avoir du mal à venir voir les exposants s’il n’y a déjà plus de places à l’ouverture pour eux, bon c’est comme ça, (Tiens bon Jo, le stress n’aura pas ta peau , souris au monsieur qui doit faire ça toute la journée cheeeeeeese .) Savez-vous où je pourrais faire le plein, je suis sur la réserve

  • Il faut ressortir et aller sur le Polygone c’est le plus près, Prenez un ticket et ressortez de suite, je reste là si la barrière de sortie ne s’ouvre pas.

  • Merci Monsieur (du fond du cœur, je ne voudrais pour rien au monde faire son travail)

Je vous passe l’angoisse de tomber en panne en plein Montpellier, les carrefours, les voitures, les trams, mon niveau de stress est en roue libre.

J’étais partie en ayant l’intention de passer une journée magnifique, pleine de belles rencontres et de partages, redescends sur terre Jo !!! Ce n’est pas encore gagné et il est juste 11 :30 heures soit déjà ½ heure de retard.

Je sors mes rames et entreprends de retrouver ma zénitude, je prends les plus grandes rames que je peux imaginer, et reprends la voie du Polygone, me perds dans ces innombrables voies d’accès, de sortie, de contournements, de voies réservées, je demande toute les 3 secondes à l’univers, à Dieu, à mes anges, à FetKE , la fameuse Fetke que je trouve vite une station-service, j’en arrive à me moquer que le prix du litre de gasoil soit à 5 €, et là Euréka, une toute petite station m’ouvre grand ses bras, je n’ai pas vu le carrefour, pas vu le feu rouge (of course) pas vu de policier, YESSSSS, j’y suis, allez je fais le plein et re direction le Corum… Arrivée 12 heures tapantes, je vous passe le détail des méandres du Corum pour qui ne connait pas, un film en soi.

Une heure au salon, de quoi échanger, partager avec les autres membres d’Ariac, pas plus, je dois repartir pour un autre rendez-vous à Béziers à 15 heures.

Allez on partage un sandwich vite fait et direction Béziers.

Je suis confiante, j’ai su trouver le salon, nul doute que je retrouverais la sortie direction le parking Joffre !

Grossière erreur, me revoilà perdue dans le Corum au 1er étage…

Jo, tu n’es pas idiote, (des fois je me pose la question quand même) lève le nez, il y a forcément des indications,

Youpi, j’aperçois une pancarte Passerelle Joffre, sauvée !!! Après 5 mn à chercher, je me décide à demander à un monsieur qui a l’air de travailler ici

-Bonjour Monsieur, Pourriez-vous m’indiquer la passerelle Joffre ?

-Ah ben, elle est fermée depuis 8 ans il vous faut descendre au niveau 0 et remonter par l’ascenseur au 1er (où je suis déjà précisément) Je manque de m’étrangler… je ne sais plus si je dois rire ou pleurer.

-Merci Monsieur et au revoir Montpellier cette ville ubuesque où tous les montpelliérains et raines pensent que vous êtes d’ici et qu’il n’y a donc pas besoin de réactualiser les pancartes, les informations, les directions etc…. je reviens demain, l’idée du prozac fait son chemin en moi, doublé peut être avec un p’tit Johnny Walker pour la zen attitude…

Je roule pour sortir de cette ville, je suis complètement vidée par ces 3 heures, je décide que la prochaine fois je prendrais le tram ou irais me balader dans la nature, c’est plus cool, mon regard regarde sans voir les autres voitures, cette folie de circulation sauf que, sauf que ….

Mais bon sang !

Où est mon portable ?

Je n’en crois pas mes yeux… il y a une voiture devant moi et sa plaque d’immatriculation est…. COEUR Joli clin d’œil comme j’aime !!! J’adore ma vie…

A demain Montpellier !

 
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